essaim
Vus… mais pas tous pris !
Le premier essaim de l’année 2015 a été repéré en début d’après-midi ce 14 avril alors que la météo était estivale.
Malheureusement, il est resté très peu de temps sur son perchoir initial puis s’est envolé sans demander son reste au sommet d’un grand conifère où il était encore à la tombée de la nuit… C’est bien dommage car il était prometteur par sa taille respectueuse.
Un autre essaim, de taille beaucoup plus modeste, a joué le même tour quelques minutes plus tard. Mais celui-ci a quitté définitivement son premier reposoir en quelques minutes sans laisser de traces. Il n’a même pas eu la politesse d’attendre pour se faire tirer le portrait comme ses camarades.
Le lot de consolation de la journée a pris la forme d’un modeste essaim, à quelques kilomètres des deux premiers. On le voit ici finissant d’investir son nouveau logis.
Des fleurs, du couvain et bientôt les premiers essaims…
Mi-avril 2015 : on sent que tout va aller vite maintenant. Le colza commence à jaunir le paysage, les fleurs des cerisiers pointent le bout de leurs pétales et, à la faveur des belles journées assez chaudes, les abeilles sont en pleine activité. Une visite récente de toutes les colonies a permis de constater que certaines d’entre elles avaient déjà beaucoup de couvain.
En agrandissant le nid à couvain par l’ajout de cadres neufs, chaque apiculteur tente de limiter les essaimages qui devraient débuter sous peu. La pose des hausses ne devrait d’ailleurs pas tarder.
En complément des ces mesures préventives, la mise en place de ruchettes de piégeage permet, chaque année, de capter des essaims volages à la recherche d’u nouvel habitat. Une ruchette usagée est préférable pour augmenter ses chances. On y place un ou deux vieux cadres sains et on complète avec des cadres neufs. Pour se donner de l’espoir, on étale sur les jambages ou à l’entrée de la boîte un peu d’attire-abeilles, pâte colorée à forte odeur de mélisse. Si son efficacité fait débat, au moins permet-elle de se donner bonne conscience en se disant qu’on a mis toutes les chances de son côté…
Puis, si tout se passe comme d’habitude, on verra un matin quelques dizaines d’éclaireuses tourner autour de la ruchette et la visiter. Plus tard dans la journée, l’essaim entier arrivera dans un bruit un peu effrayant pour les néophytes. La petite troupe entrera en quelques dizaines de minutes. Enfin, après un nettoyage minutieux du nouveau local, chacune des abeilles vaquera à ses occupations : la vieille reine pondra, les nourrices nourriront, les cirières bâtiront les alvéoles sur les cadres neufs et les vieilles butineuses partiront récolter nectar et pollen…
Embarquement accéléré pour l’essaim du cerisier…
La journée du 23 avril se terminait sous la pluie. Cela ne dissuada pas un petit essaim de venir se poser sur la fine branche pendante d’un vieux cerisier. Sa modeste taille fut vite oubliée, tellement il fut rapide à s’installer dans l’abri offert : en moins de dix minutes, la cueillette était terminée et le matériel rangé !
Essaim sur Bigarreau de la St-Jean…
C’est un jeune cerisier Bigarreau qui fut choisi par l’essaim du 22 avril. Hormis une courte averse malvenue, l’opération fut des plus aisées : hauteur raisonnable, entrée directe des abeilles par le trou de vol de la ruchette sans l’aide de l’enfumoir et rassemblement des retardataires dans le paillon…
Essaimage en mode cache-pot
C’est en fin d’après-midi ce 18 avril qu’une nouvelle colonie du rucher décida d’essaimer. Là encore, le voyage fut de courte durée. Un pied de casseilles se trouva encerclé, donnant à cet essaim une forme de cache-pot naturel.
Nos fugitives refusèrent d’abord la ruche qui leur était destinée, ainsi qu’une première ruchette. La nuit tombant, il fut décidé de les laisser sur place en attendant un jour meilleur… Le lendemain, en début d’après-midi, elles acceptèrent la troisième boîte proposée. C’était pourtant la plus petite des trois et il fallut un long moment pour que toutes les abeilles arrivent à pénétrer dans leur nouvelle demeure.
Essaims du jour : voyage-très-court et aller-retour
Episode 1
Premier essaim de l’année 2014 en ce samedi 12 avril printanier. Les fugitives ont quitté leur ruche la veille, et c’est seulement au petit matin que la grappe est repérée au cœur d’un pied de genêt. Sans difficulté, les abeilles acceptent de rejoindre le nouveau logis qui leur est proposé. Une rapide vérification des colonies du rucher permet de trouver la souche. Et là, surprise : nos voyageuses ont parcouru moins d’un mètre pour leur sortie annuelle !
L’après-midi, une seconde colonie avait elle aussi décidé de prendre l’air. Profitant des heures chaudes, le déplacement fut cette fois plus long. C’est le lierre voisin qui servit de reposoir. Mais la pause fut brève… Après quelques minutes de calme relatif, le vol reprit en tous sens et le nuage d’abeilles se dirigea progressivement vers la ruche d’où il était sorti. Une petite demi-heure plus tard, le calme était revenu au rucher. Cet essaim, parti en oubliant sa reine ou l’ayant perdue en route, était rentré à la maison…
Episode 2
Après une journée ordinaire au cours de laquelle l’essaim “Voyage-très-court“ semblait se satisfaire de son nouveau logement, il fut retrouvé vers 20 heures dans un arbre fruitier voisin. Une nouvelle intervention humaine le conduisit à nouveau vers sa ruche d’adoption et la tombée de la nuit ramena le calme dans le rucher.
Episode 3
La fièvre d’essaimage se manifestant un peu partout dans le département, chacun surveille ses colonies comme le lait sur le feu. Une visite matinale au rucher réserva une nouvelle surprise… Voyage-très-court avait quitté sa ruche d’adoption au cours de la nuit et s’était positionné en grappe autour d’un des pieds de sa demeure. La troupe semblait beaucoup moins populeuse que la veille, mais les abeilles formaient une masse bien compacte dans la fraîcheur du matin. Des amorces de constructions en cire ponctuaient de blanc la paroi de la ruche.
Une troisième intervention fut donc programmée pour l’après-midi, à la faveur d’un léger réchauffement de l’atmosphère. Cette fois, une simple boîte en carton servit de réceptacle. Les récalcitrantes retrouvèrent leurs copines restées sagement au chaud depuis la veille. A 19h, elles étaient toujours là…
Episode 4
Après une journée sans événement remarquable, Voyage-très-court fut à nouveau trouvé accroché un pied de la ruche et fut provisoirement laissé en l’état, faute d’explication rationnelle. C’est le 16 avril, soit quatre jours après le début de ces aventures rocambolesques, qu’il fut décidé de tenter une nouvelle mise en ruche. Mais là : surprise ! L’essaim s’était déplacé vers le gazon voisin où il formait, à même le sol, un disque plat de quelques décimètres de diamètre ! Il fut rassemblé sans difficulté à l’aide d’un paillon et de quelques jets de fumée, puis regagna une nouvelle fois sa boîte. Un cadre de couvain pris dans une autre colonie forte lui fut adjoint dans l’espoir de le stabiliser.
Epilogue provisoire
Quelques jours plus tard, Voyage-très-court était toujours en place, semblant mener une vie ordinaire, ponctuée de nombreuses sorties et de quelques entrées de pollen. L’histoire ne dit pas encore si la reine a survécu à ces péripéties…
Un mois de mai 2013 à oublier
Des températures automnales, une pluviométrie record et une floraison du colza interminable : ce mois de mai 2013 ne restera pas dans les annales apicoles en Mayenne…
Les abeilles ont pourtant bien travaillé mais plus de la moitié de leur récolte a cristallisé dans les hausses. Ce qui est perdu pour l’apiculteur leur reviendra finalement en dernier ressort….
La modeste récolte 2013 permettra cependant à l’apiculteur de reconstituer ses réserves de miel, et il gardera le souvenir d’un mois riche en cueillette d’essaims.